Régime simplifié de l’entreprise individuelle, le statut d’auto-entrepreneur vous permet de jouir d’une légèreté dans les différentes procédures administratives ainsi qu’un allègement fiscal et social. Mais est-ce-tout ?
Cet article vous dévoile les informations à connaître en tant qu’auto-entrepreneur.
Le statut de l’auto entrepreneur : des avantages évidents
Le premier avantage dont vous profitez en tant qu’auto entrepreneur, c’est des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie. Cependant, il est essentiel que quelques conditions soient réunies pour prétendre à cet avantage. D’ailleurs, consultez le site, si vous désirez en savoir plus sur lesdites conditions. Mais ce n’est pas tout !
En effet, en tant qu’auto-entrepreneur, vous n’êtes pas soumis à fournir les habituels documents administratifs tels que les statuts de votre entreprise, les bilans comptables, ou encore les publicités légales. Ce statut vous offre une lucarne d’allègement qui s’exprime par :
- • la tenue d’un livre de recette et dépense,
- l’émission de facture en cas de service effectué à votre clientèle,
- la transparence dans les fonds de votre entreprise. Autrement dit, il est important que vous sépariez votre compte privé de celui professionnel,
- une déclaration de votre chiffre d’affaire,
- le règlement de vos cotisations,
- la possibilité de conciliation de plusieurs activités.
Toutefois, retenez que ces avantages ne vont pas sans des conditions à remplir.
Le statut de l’auto entrepreneur : des conditions à respecter
Les conditions de l’auto entrepreneur résident majoritairement au niveau de son chiffre d’affaires. En effet, selon la loi réformée de 2019, l’auto entrepreneur est celui-là dont le chiffre d’affaire ne dépasse pas :
- 170.000 € si vos activités tournent autour de la restauration, de mise à disposition de logement et du commerce,
- 70.000 € si vous avez des activités libérales qui relèvent des BIC ou du BNC.
Si ces seuils sont franchis, vous perdez l’avantage sur le versement libératoire de l’impôt sur les revenus. Il est à préciser que cette perte a un effet rétroactif. Par exemple, en tant qu’auto-entrepreneur, vous dépassez la limite maximale fixée au mois de juin 2019.
Ce dépassement va donc entraîner la perte de votre régime fiscal et la conséquence, c’est que vous allez devoir vous acquitter de l’impôt depuis le mois de janvier 2019.